Un jeudi soir d’automne, Orléans vibrait comme à son habitude. Dans le quartier animé de la Rue de Bourgogne, les étudiants envahissaient les bars, verres à la main, rires aux lèvres, les yeux déjà chargés de promesses. Camille, 21 ans, étudiante en lettres modernes à l’Université d’Orléans, venait de quitter l’amphi pour retrouver sa meilleure amie dans un bar à cocktails. Elle portait un jean moulant et un petit haut noir qui laissait deviner la rondeur ferme de ses seins. À peine entrée au Bar de l’Étudiant, elle croisa le regard de Lucas, 23 ans, en master de droit, verre de bière en main et sourire carnassier accroché aux lèvres.
Leurs yeux s’accrochèrent immédiatement. Elle savait qu’il y avait là quelque chose de plus qu’un simple flirt de comptoir. Les étudiants d’Orléans avaient cette réputation : vite désinhibés, prompts à transformer un banal jeudi en nuit brûlante. Lucas s’approcha, s’assit à côté d’elle et la conversation démarra naturellement. Entre rires, confidences et sous-entendus sexuels de plus en plus appuyés, les jambes de Lucas effleurèrent les siennes. Elle sentit l’électricité monter.
Quand le bar ferma, ils n’avaient aucune envie de se dire au revoir. Ils marchèrent ensemble, longeant la Place du Martroi, jusqu’aux bords de Loire. Là, dans la pénombre complice, Lucas la plaqua contre un mur de pierre, ses mains explorant déjà ses hanches. Camille laissa échapper un gémissement, surpris de sentir à quel point son corps réagissait. La Loire en arrière-plan, le froid mordant de la nuit contrastait avec la chaleur de leurs corps qui se cherchaient.
Il l’embrassa, sa langue glissant contre la sienne avec une avidité assumée. Ses mains glissèrent sous son haut, trouvant la fermeté de ses seins nus, ses tétons déjà durcis. Elle se cambra contre lui, sentant la bosse raide qui gonflait son jean. Lucas souffla à son oreille : « J’ai une chambre pas loin, à la Cité U du Faubourg Saint-Jean… Tu viens ? » Camille répondit d’un sourire provocateur et ils prirent un taxi.
À peine la porte de la chambre refermée, leurs corps s’entrechoquèrent. Les vêtements tombèrent vite au sol, révélant une nudité impatiente. Lucas s’agenouilla devant elle, embrassant la peau tendre de son ventre avant de plonger entre ses cuisses déjà humides. Camille s’agrippa à ses cheveux, la tête renversée en arrière, haletant de plaisir tandis que sa langue dessinait des cercles impatients autour de son clitoris. Chaque coup de langue la faisait frémir davantage, ses gémissements résonnant contre les murs fins de la chambre étudiante.
Elle le repoussa doucement, les yeux brillants de désir : « Maintenant, je veux te sentir en moi. » Lucas la prit par la taille, la souleva et la jeta sur le lit défait. Il se glissa entre ses cuisses, guidant son sexe dur et palpitant en elle d’un coup sec qui la fit crier. Le choc fut brutal, profond, et Camille se cambra immédiatement, les doigts crispés sur les draps rêches.
Leurs corps s’entrechoquaient dans un rythme animal, rapide et brûlant. Camille ne se retenait plus, ses cris emplissant la petite chambre tandis que Lucas martelait ses reins avec une intensité de plus en plus forte. Elle lui griffait le dos, mordait son épaule, l’encourageant à aller plus vite, plus profond encore. La sueur perlait sur leurs peaux, leurs respirations se mêlaient dans un mélange de chaleur et de sexe.
À un moment, Lucas la retourna, la prenant à quatre pattes, le visage de Camille enfoui dans l’oreiller. Les claquements secs de ses fesses résonnaient dans la pièce, chaque coup de reins la propulsant un peu plus vers l’orgasme. Elle cria son prénom, ses jambes tremblant sous l’intensité, jusqu’à ce qu’elle vienne violemment, son corps secoué de spasmes incontrôlables.
Lucas continua de la pénétrer, grisé par la vue de son dos cambré, jusqu’à sentir lui aussi la vague le submerger. Dans un grognement guttural, il se libéra en elle, s’effondrant ensuite contre son dos en sueur.
Allongés, haletants, leurs corps emmêlés, ils échangèrent un sourire complice. Camille éclata de rire : « On devrait appeler ça un tutorat très particulier… » Lucas, encore essoufflé, répliqua : « Orléans a ses petits secrets, non ? »
Le reste de la nuit fut une succession de caresses, de baisers, de positions improvisées. Entre deux orgasmes, ils se racontaient des anecdotes d’étudiants, riaient, puis replongeaient dans des ébats torrides. Le lendemain matin, quand la lumière entra par la fenêtre de la chambre étudiante, leurs corps épuisés étaient toujours collés l’un à l’autre.
À Orléans, les étudiants savent que la vraie vie universitaire ne se passe pas seulement dans les amphis, mais bien dans ces nuits brûlantes où le sexe se mêle à la fougue de la jeunesse. Et Camille et Lucas venaient d’en écrire une page ardente.