Un samedi soir à Orléans, dans une salle gaming près de la rue de Bourgogne, saturée de néons bleus et de cris de joueurs concentrés. Elle, tee-shirt trop court à l’effigie de Final Fantasy, seins nus dessous, manette calée entre ses cuisses croisées. Lui, sweat noir, cheveux décoiffés, regard vissé sur l’écran et sur ses jambes gainées de collants troués.
La partie de Call of Duty dégénéra vite : plus de duel, mais un jeu de regards. Quand elle posa sa main sur sa braguette, il lâcha la manette sans hésiter. Ils se levèrent d’un coup, traversant la salle jusqu’aux toilettes du fond, couvertes de stickers “LAN Party Orléans” et d’affiches de tournois e-sport collées de travers.
Elle l’embrassa violemment, langue contre langue, bave contre bave, pendant qu’il la soulevait et la posait sur le lavabo fissuré. D’un geste impatient, il tira sa culotte à mi-jambe et la pénétra d’un coup sec. Ses fesses claquaient contre la céramique, ses gémissements résonnant dans la petite pièce, couverts par les basses des enceintes de la salle principale.
Il la prenait brutalement, une main serrée sur sa gorge, l’autre tenant sa hanche pour l’attirer plus fort. Elle écartait ses cuisses encore plus, suppliant qu’il aille plus profond. Ses griffures dessinaient des lignes rouges sur ses avant-bras. L’orgasme la saisit, spasmes incontrôlables, le corps secoué, pendant qu’il jouissait en elle d’un râle guttural, collé contre sa poitrine moite.
Quand ils ressortirent, riant encore, ils reprirent leurs manettes comme si de rien n’était, assis parmi les autres joueurs qui n’avaient rien remarqué. Mais dans les toilettes de ce gaming bar d’Orléans, l’odeur de sexe et de sueur trahissait encore leur débauche.