Une rencontre mature et excitante au bord du Bassin d’Arcachon
J’avais toujours trouvé les chalets de la Ville d’Hiver à Arcachon fascinants. Ces grandes maisons aux balcons ouvragés, posées sur la colline, avec leurs volets colorés et leurs jardins ombragés par les pins. Mais ce jour-là, ce n’était pas l’architecture que j’étais venu admirer. C’était Hélène.
Hélène avait 62 ans, mais ses yeux pétillaient d’un désir presque adolescent. On s’était croisés quelques jours plus tôt, lors d’une promenade sur la Jetée Thiers. Elle portait une robe légère, flottant au vent marin, et quand elle m’avait souri, j’avais senti immédiatement que la soirée ne pouvait pas s’arrêter là. Quelques messages plus tard, elle m’invitait chez elle, dans un de ces fameux chalets de la Ville d’Hiver.
Je suis arrivé en fin d’après-midi. La chaleur de la journée s’était adoucie, mais l’air restait lourd, chargé de ce mélange de résine de pin et de sel marin. Elle m’a ouvert la porte pieds nus, avec une robe de maison en lin blanc qui laissait deviner les courbes encore fermes de sa poitrine. Son parfum, un mélange de jasmin et de peau chauffée par le soleil, m’a immédiatement enivré.
À l’intérieur, tout respirait le calme et l’élégance un peu désuète : parquet qui craque, rideaux en dentelle, un ventilateur qui brassait l’air lentement. Elle m’a servi un verre de vin blanc bien frais, du côté du salon. Mais très vite, ce n’était plus le vin que je voulais goûter.
Elle s’est assise près de moi, ses cuisses nues effleurant les miennes. Ce simple contact m’a envoyé un frisson dans le bas-ventre. J’ai glissé ma main sur sa peau douce, encore tiède du soleil. Hélène a fermé les yeux et a poussé un léger soupir, comme une porte qu’on entrouvre. Je sentais déjà son désir, palpable, prêt à déborder.
Je l’ai embrassée, d’abord doucement. Ses lèvres avaient ce goût salé, un mélange de mer et de vin. Puis le baiser s’est fait plus profond, plus pressant. Sa langue s’est aventurée contre la mienne, vive et sensuelle. Mon autre main a trouvé le galbe de son sein sous le tissu. Son téton s’est raidi immédiatement contre ma paume. Elle a gémi, un son rauque, presque animal.
« Viens », m’a-t-elle murmuré. Elle m’a pris la main et m’a entraîné dans une chambre à l’étage. Les volets étaient entrouverts, laissant entrer une lumière dorée et le bruit des cigales. Le lit, large et recouvert d’un drap fin, nous attendait comme une promesse.
Elle a laissé tomber sa robe, révélant son corps nu, assumé, marqué de quelques rides et courbes généreuses. J’ai pris le temps de la regarder. Sa peau portait des traces de soleil, une odeur de crème solaire et de chaleur. J’ai eu envie de la goûter partout.
Je me suis approché, j’ai embrassé son cou, ses épaules, en descendant lentement. Sa peau avait ce goût unique, mélange de sel, de sueur légère et de parfum floral. Chaque baiser l’a fait frissonner davantage. Quand ma bouche a atteint ses seins, elle a agrippé mes cheveux et a gémi plus fort. Ses tétons durs glissaient entre mes lèvres comme deux petites pierres polies par le désir.
Je me suis laissé glisser plus bas, embrassant son ventre, effleurant sa hanche, jusqu’à ce que je sente l’odeur humide et chaude de son sexe. Elle écartait déjà les cuisses, impatiente. J’ai plongé ma langue contre elle. Son goût était puissant, salé et sucré à la fois, un parfum de femme mûre en feu. Ses mains serraient les draps, ses gémissements résonnaient dans toute la pièce.
« Ne t’arrête pas », soufflait-elle, haletante. Sa respiration se faisait rapide, son bassin bougeait pour épouser mes mouvements. Je sentais sa chaleur s’intensifier, ses tremblements gagner tout son corps. Quand elle a joui, sa voix s’est brisée dans un cri rauque, et ses cuisses se sont resserrées autour de ma tête comme pour me garder prisonnier.
Mais ce n’était que le début.
Je me suis relevé, encore ivre de son goût, et j’ai baissé mon pantalon. Elle a tendu la main, a caressé ma verge déjà dure, la serrant, la massant lentement. Ses doigts avaient la douceur de l’expérience, précis, sûrs. Elle a guidé mon sexe contre son entrée trempée et m’a regardé droit dans les yeux.
« Prends-moi », a-t-elle dit d’une voix basse.
Je suis entré en elle d’un seul mouvement. Sa chaleur m’a enveloppé, humide, serrée, palpitante. La sensation m’a coupé le souffle. Elle a gémi, a accroché mes épaules, et j’ai commencé à la prendre, d’abord lentement, savourant chaque poussée. Son corps se mouvait contre le mien avec une aisance sensuelle, chaque ondulation de ses hanches amplifiant mon plaisir.
Le bruit de nos corps résonnait dans la chambre : claquements de peau, halètements, gémissements. La fenêtre entrouverte laissait entrer des bouffées d’air marin, mais à l’intérieur, la chaleur était suffocante. La sueur perlait sur nos fronts, nos poitrines glissaient l’une contre l’autre.
J’ai accéléré, frappant plus fort, plus profond. Ses cris se sont faits plus forts, son dos s’est cambré, ses ongles s’enfonçaient dans ma peau. Elle murmurait des « oui » étouffés, ses jambes s’enroulaient autour de ma taille pour me garder en elle. Chaque coup de reins me faisait vibrer, chaque contraction de son sexe m’amenait plus près du point de rupture.
Quand l’orgasme est venu, il nous a emportés tous les deux presque en même temps. Elle a joui dans un long râle, son corps secoué de spasmes, et moi je me suis vidé en elle dans un jet brûlant, incapable de retenir cette vague.
On est restés collés, collés de sueur et de désir, haletants, les draps froissés autour de nous. Dehors, les cigales continuaient de chanter, indifférentes à notre tempête. Hélène a caressé ma joue, encore rouge et humide.
« Tu vois », a-t-elle soufflé en souriant, « les chalets de la Ville d’Hiver ont leur magie. »
Et j’ai pensé qu’elle avait raison : dans cette maison ancienne, au cœur d’Arcachon, je venais de vivre une des rencontres les plus intenses de ma vie.