Un concert au Hellfest qui finit en plan cul
Le Hellfest venait de s’achever pour la journée. Les riffs de guitare résonnaient encore dans la tête de Claire alors qu’elle quittait le site de Clisson, trempée de sueur et d’adrénaline. Elle avait 32 ans, tatouages colorés sur les bras, et cherchait clairement plus qu’un simple after ce soir-là. Elle avait matché plus tôt sur l’appli avec Thomas, 34 ans, barbu, look biker, qui l’attendait dans un bar rock du centre-ville.
Le bar sentait la bière et le cuir. La musique crachait du Metallica, les pintes s’entrechoquaient. Thomas l’accueillit avec un sourire carnassier, l’embrassa à peine la bière commandée. Pas de blabla inutile : ils savaient pourquoi ils étaient là. Leurs mains s’attardaient déjà sur les cuisses, les regards étaient lourds de promesses.
Ils quittèrent le bar pour se perdre dans les ruelles médiévales autour du château. La pierre ancienne contrastait avec la tension électrique entre eux. Dans une venelle déserte, il la plaqua contre le mur, leurs bouches se dévorant. Ses mains glissèrent sous son short en jean, effleurant sa culotte déjà humide. Elle haleta, ses doigts agrippant son t-shirt.
Très vite, ils rejoignirent un petit hôtel discret près de la gare. Chambre 12, odeur de draps propres, ambiance feutrée. Claire n’attendit pas : elle arracha la ceinture de Thomas, le poussant sur le lit. Elle le chevaucha d’abord par-dessus son jean entrouvert, frottant son bassin contre sa queue dure, avant de se pencher pour la libérer. Elle le prit en bouche, langue affamée, gorge offerte.
Thomas bascula ensuite, dominant. Il écarta ses cuisses, fit glisser sa culotte sur ses chevilles et la pénétra avec force. Elle cria, ses jambes enserrant sa taille, les draps froissés sous leurs corps. Chaque coup de rein résonnait comme un riff puissant, brut, sauvage. Elle l’encourageait, haletante, les ongles plantés dans son dos, réclamant plus fort, plus vite.
Il la retourna, l’attrapa par les hanches, la prenant à quatre pattes sans ménagement. Ses gémissements emplissaient la chambre, couverts parfois par les cris lointains des festivaliers encore en after dans la ville. Claire adorait ce contraste : le monde dehors, bruyant et festif, et ici, la baise crue, sans détour, sans promesse de lendemain.
Elle jouit la première, tremblant, la bouche ouverte sur l’oreiller. Thomas se libéra peu après, se retirant avec un râle, son corps ruisselant de sueur. Ils s’effondrèrent, silencieux, respirant fort.
Quelques minutes plus tard, Claire enfila à nouveau son short, remit son perfecto, jeta un dernier regard. Pas de mot doux, pas de projet futur. Juste un sourire complice.
— « C’était parfait. Mais on ne se reverra pas. »
Elle quitta la chambre, rejoignant la nuit de Clisson encore animée. Le Hellfest allait continuer demain. Et elle, fidèle à son envie, venait de vivre une rencontre brûlante, éphémère, exactement comme elle les aimait : sans lendemain.