Nuits étudiantes brûlantes sur les quais du Doubs
Cité U Canot, un soir d’octobre, couloir désert, murs jaunis par les années. Elle revenait d’un cours de socio à la fac de Lettres de la Bouloie, jean taille haute, sweat large dissimulant mal sa poitrine tendue. Lui, étudiant en STAPS, short de sport encore humide de transpiration, la suivit discrètement jusqu’à sa chambre étroite qui donnait sur la rue Mégevand.
À peine la porte fermée, elle s’adossa, haletante. Il la saisit par la nuque et l’embrassa avec brutalité, langue profonde, salive échangée comme un défi. Elle se cambra contre lui, frottant son bassin déjà humide contre son short tendu. Ses mains glissèrent sous son sweat, saisissant fermement ses seins nus, pinçant ses tétons jusqu’à la douleur.
Il l’attrapa par la taille et la souleva, la jetant littéralement sur le petit bureau encombré de cours et de canettes vides. Les feuilles volèrent tandis qu’il arrachait son jean, sa culotte déchirée dans la précipitation. Elle ouvrit grand les cuisses, et il la pénétra violemment, chaque coup de reins faisant grincer le meuble contre le mur.
Elle le griffait, lui mordait l’épaule, gémissait trop fort pour un couloir aussi silencieux. Alors, il glissa ses doigts dans sa bouche, l’obligeant à les sucer pour étouffer ses cris, tout en continuant à la pilonner sans relâche. La sueur de son torse ruisselait sur sa peau à elle, l’odeur de sexe emplissait la petite chambre.
Elle jouit la première, convulsant, les yeux révulsés, ses ongles s’enfonçant dans ses trapèzes. Lui, tenant encore ses cheveux pour contrôler ses mouvements, finit par jouir en elle, le corps tremblant, le bureau trempé de leurs fluides.
Quand elle reprit son souffle, ils éclatèrent de rire en voyant les polycopiés maculés et les stylos roulés à terre. Mais dans la chambre étudiante de Besançon, le vrai cours de la soirée venait d’être donné.