Des révisions qui finissent au lit à Nantes
C’était un samedi soir à Nantes, en plein cœur du quartier Bouffay. Les rues étaient blindées d’étudiants, tout le monde buvait des bières dans les bars ou sur les pavés. J’avais prévu de rejoindre deux potes de fac, Camille et Maxime, pour une soirée sans prise de tête. On se connaissait bien, on traînait souvent ensemble, mais ce soir-là, l’ambiance a tourné différemment.
On s’est retrouvés au Hangar à Bananes, dans un bar qui crachait de l’électro. On a enchaîné les pintes, les shots, et au fil de la soirée, les regards devenaient plus lourds, les contacts plus insistants. Camille, avec son top noir qui collait à sa peau, se frottait autant à moi qu’à Maxime en dansant. Elle riait, mais ses yeux disaient autre chose : elle avait envie de plus.
Vers deux heures du matin, elle nous a attrapés par la main, sans un mot, et nous a embarqués hors du bar. On a traversé l’île de Nantes, direction sa résidence étudiante. Dans l’ascenseur, l’atmosphère a explosé : elle a embrassé Maxime à pleine bouche, puis s’est tournée vers moi pour me bouffer les lèvres, ses mains glissant déjà sous nos jeans.
À peine entrés dans sa chambre, elle nous a poussés sur son lit, un sourire vicieux aux lèvres. « Ce soir, j’ai envie de vous deux. » Sa voix était ferme, excitée. Elle s’est déshabillée lentement, laissant tomber son top et son soutien-gorge, ses seins nus tendus vers nous. J’ai plongé ma tête contre sa poitrine pendant que Maxime la caressait partout, et elle gémissait déjà, enfiévrée.
Très vite, elle s’est mise à genoux entre nous, alternant entre nos bites, les suçant l’une après l’autre, puis les prenant toutes les deux dans ses mains, salive et jouissance mélangées. La voir ainsi, partagée entre nous deux, c’était insoutenable de désir. Je la tenais par les cheveux pendant qu’elle m’avalait profond, Maxime caressait ses fesses et la doigtait en même temps.
Puis on est passés au lit. Je me suis installé derrière elle, en levrette, pendant qu’elle chevauchait Maxime allongé sur le dos. Elle gémissait à chaque va-et-vient, serrée entre nos deux corps, ses cris étouffés contre son torse. Ses cheveux collaient de sueur, son dos arquait sous mes coups de reins. On changeait de positions sans réfléchir, guidés par la chaleur du moment : à trois, chaque sensation était décuplée.
À un moment, elle a pris le contrôle : elle s’est mise à califourchon sur moi, pendant que Maxime se plaçait derrière pour lui offrir ses doigts et sa bouche en même temps. Elle criait nos prénoms, complètement hors d’elle, son corps secoué par des orgasmes à répétition. Nous, on se laissait emporter, incapables de résister à cette intensité.
Quand j’ai joui en elle, Maxime a explosé à son tour, éclaboussant son ventre. Elle s’est effondrée entre nous, tremblante, le sourire collé aux lèvres. On est restés allongés tous les trois, collés sur son petit lit d’étudiante, encore essoufflés. Camille a chuchoté : « C’est ça que j’attendais depuis des semaines. »
Cette nuit-là, on n’a pas dormi beaucoup. Et chaque fois que je repasse devant les résidences de l’île de Nantes, je revois cette scène : Camille à genoux, ses lèvres glissant de l’un à l’autre, et ce plan à trois sauvage qui a changé notre amitié pour toujours.