À Tours, les étudiants décompressent dans les draps

Après les amphis, dans les résidences universitaires ou en soirée sur la place Plum’, les rencontres étudiantes tournent vite au sexe torride. Ici, ça chauffe vite entre jeunes en quête de plaisir.

Trouve ton/ta partenaire étudiant(e)
Lieux chauds :
Université François-RabelaisRésidences étudiantes des Deux-LionsPlace PlumereauLes bords de LoireBibliothèque universitaire des Tanneurs
Ce qu'on aime faire :
Soirées étudiantes alcoolisées à la place Plum’Révisions collectives qui tournent en orgiePlans cul improvisés dans les résidencesQuickies dans les couloirs de facFlirts torrides sur les bords de Loire

Quand les cours à Tours finissent en baise torride

J’avais passé la journée à traîner à la BU des Tanneurs, et le soir venu, impossible de me concentrer davantage. Je savais que certains amphis restaient ouverts tard pour les assos, et ça me titillait d’y faire un tour. L’amphi était presque vide, plongé dans une lumière tamisée par quelques néons laissés allumés. J’entends des pas, et là, je croise Camille, une fille de ma promo, brune, fine, toujours en jean moulant et sweat d’asso.

Elle me lance un sourire en coin :
— Toi aussi tu squattes ici ?

On discute, on rigole un peu. La salle est grande, silencieuse, avec les rangées de tables en gradin. On s’installe côte à côte au premier rang. Camille sort une bouteille de vin qu’elle avait planquée dans son sac :
— Autant rendre le cours plus intéressant, non ?

On boit à deux, posés sur le pupitre du prof. L’alcool chauffe, nos regards se croisent de plus en plus longtemps. Je lui glisse que j’ai toujours fantasmé sur l’idée de baiser dans un amphi. Elle éclate de rire, mais ses joues rougissent. Elle me dit que ça l’excite rien que d’y penser.

Alors je m’approche, je pose ma main sur sa cuisse. Elle écarte doucement les jambes, et là, je comprends qu’elle est déjà chaude. Son souffle devient court, elle me murmure :
— Vas-y, on n’est que tous les deux…

Je l’embrasse goulûment, nos langues se cherchent avec urgence. Mes doigts glissent sous son jean, découvrent sa culotte trempée. Elle gémit à peine, mais dans l’écho de l’amphi, chaque son résonne comme un appel au vice.

Elle défait mon pantalon avec une rapidité désarmante, caresse ma queue bandée sous la table. Je n’en peux plus, je la bascule sur le bureau du prof, ses jambes s’écartent encore plus. Je tire son jean à moitié, sa culotte descend, et là, je la pénètre d’un coup sec. Le bruit de nos corps qui claquent résonne dans toute la salle. C’est sale, interdit, mais terriblement excitant.

Elle serre mes épaules, ses ongles me griffent, sa voix se brise en gémissements étouffés :
— Putain, continue, baise-moi là…

Je l’enchaîne plus fort, mon bassin cognant contre le sien, la table qui grince sous nos mouvements. Elle jouit d’un coup, ses jambes se contractent autour de moi, son corps tremble sous mes coups de reins. Je tiens encore, je me retiens à peine, puis je lâche tout en elle, explosant dans une chaleur animale.

On reste quelques secondes collés, haletants, le souffle coupé. L’amphi est toujours vide, mais l’air est chargé de sexe, de sueur et de vin bon marché. Elle rit, essoufflée, et me glisse :
— C’était le meilleur “cours du soir” de ma vie.

On s’est rhabillés à la va-vite, mais en quittant l’amphi, j’avais encore le cœur qui battait à mille à l’heure. Rien que l’idée que quelqu’un aurait pu entrer à tout moment rendait ce plan encore plus torride.

Les étudiantes de Tours adorent les quickies

J’étais encore en L3 à la fac des Tanneurs, en plein cœur de Tours, quand une pote m’a traîné à une soirée Erasmus. Tu vois le délire : appart’ blindé d’étudiants, musique trop forte, odeur de bière renversée, des accents qui se mélangent, et cette impression que tout le monde est prêt à tester ses limites.

J’avais déjà deux pintes dans le nez quand j’ai croisé Elena, une Espagnole en échange, brune, cheveux bouclés, sourire carnassier. Elle parlait un français approximatif mais assez clair pour qu’on se chauffe vite. À ses côtés, il y avait Thomas, un mec de ma promo, qu’on voyait toujours traîner dans le coin de la BU mais que j’avais jamais imaginé dans ce registre. Pourtant ce soir-là, il avait les yeux rivés sur moi et sur elle, comme s’il sentait que ça pouvait dégénérer.

La soirée battait son plein, on est sortis fumer sur le balcon, un peu planqués, avec la musique qui vibrait derrière les vitres. Elena s’est approchée, ses mains chaudes sur mon torse par-dessus ma chemise. Je l’ai embrassée sans réfléchir, son goût de gin et de lime sur les lèvres. Quand j’ai rouvert les yeux, Thomas nous regardait fixement. J’ai cru qu’il allait partir, gêné… mais Elena l’a attrapé par le col pour l’attirer vers nous.

Là, j’ai senti que la nuit allait prendre un autre tournant. On a filé dans une chambre, sans vraiment demander la permission au reste de la coloc. C’était une petite piaule étudiante classique : lit une place, draps en boule, posters mal accrochés. Mais l’électricité qu’on ramenait avec nous rendait l’endroit suffisant.

Elena a commencé à enlever son haut sans complexe, seins fermes, tétons déjà durs. Elle me tirait vers elle pendant que Thomas, hésitant, se rapprochait. C’est moi qui l’ai embrassé en premier, histoire de briser la glace. J’avais jamais fait ça, mais l’alcool et la tension rendaient le truc naturel. Sa langue a répondu à la mienne et Elena s’est mise à nous caresser tous les deux, ses mains glissant sous nos jeans.

Très vite, plus aucun vêtement n’a résisté. On s’est retrouvés nus, serrés dans ce petit lit trop étroit. Elena chevauchait Thomas, ses gémissements résonnant à travers les murs mal isolés. Moi, je me plaçais derrière elle, mes mains agrippant sa taille, ma bouche collée dans sa nuque en sueur. Le rythme était brutal, désordonné, sauvage.

À un moment, on a échangé, moi sous elle, Thomas derrière, Elena totalement offerte, criant des “más fuerte” qui faisaient sourire entre deux halètements. J’avais la tête qui tournait, pas seulement à cause de l’alcool, mais parce que je me sentais dans une bulle interdite, loin des amphis chiants et des partiels qui approchaient.

Quand enfin on a explosé tous les trois, épuisés, en vrac sur ce lit trop petit, la chambre sentait la sueur et le sexe. Elena riait, Thomas avait les yeux brillants, et moi je pensais juste que jamais je regarderais un simple “soirée Erasmus à Tours” de la même façon.

Place Plum’ : du verre au plan cul en un rien de temps

J’avais encore les oreilles qui bourdonnaient quand j’ai claqué la porte de l’appart d’Ilyes. Soirée étudiante classique aux Deux-Lions : playlists douteuses, demi-bouteilles de Vouvray, voisins qui tambourinent au mur à minuit et demi comme si on allait s’arrêter. J’étais tipsy, mais lucide, 22 ans, étudiant lambda avec un crush qui durait depuis la rentrée : Nina. Petite brune, frange, regard qui rit tout seul. On s’était croisés à la cafet, au tram A en direction de Grandmont, et souvent à l’Heure Tranquille pour gratter du wifi. Ce soir, elle avait débarqué en jean taille haute, débardeur noir, veste en jean clair, sourire en coin. On avait tourné autour l’un de l’autre toute la soirée comme deux aimants qui se cherchent.

Quand je sors, je la vois dans le couloir, appuyée contre la rambarde, en train de s’aérer. Le carrelage froid sous nos semelles, odeur de bière renversée qui remonte de la cage d’escalier, lointain vrombissement du tram. Elle me regarde de côté.
— Tu fuis la playlist de merde d’Ilyes ou tu viens me trouver ?
— Les deux, j’avoue.

Elle rit, tête penchée, regard qui descend un brin sans même se cacher. On s’approche de l’ascenseur. Elle appuie, le bouton rouge clignote. J’entends encore le boum-boum des basses derrière la porte, étouffé. Quand les portes s’ouvrent, elle ne bouge pas. Elle chuchote :
— La buanderie du rez-de-chaussée… je crois qu’elle est ouverte la nuit. Et ça fait des semaines que j’ai envie de te tester ailleurs que dans des regards.

Elle a planté ses yeux dans les miens. Rien de flou là-dedans. J’ai hoché la tête, la bouche sèche d’excitation.
— OK. On y va.

On descend. Au RDC, les néons grésillent, l’odeur de lessive bon marché flotte. La porte de la buanderie a un ferme-porte fatigué ; elle se referme lentement derrière nous dans un petit clac. Trois machines alignées, un sèche-linge, une table pour plier le linge, un lavabo. C’est propre et sale à la fois, lisse et clandestin. On se regarde une seconde, le temps se tend, puis on se jette l’un sur l’autre.

Son baiser a un goût de vin blanc et de menthe. Mes mains glissent sous sa veste, attrapent sa taille, remontent sous son débardeur. Sa peau est chaude, douce, son ventre se contracte quand je passe le pouce sur sa ligne. Elle halète, accroche ma nuque, me plaque contre elle, me mordille la lèvre inférieure avec un petit « mmm » qui me fait durcir instantanément.

— Je te veux, souffle-t-elle, direct. Je te veux depuis des semaines, Hugo.

Je réponds par un grognement ; mes doigts déboutonnent son jean, descendent la fermeture. Je glisse ma main devant, trouve sa culotte fine et déjà humide. Elle s’ouvre sous ma paume, cambre, laisse tomber sa tête contre ma poitrine. Je caresse, je frotte, j’explore. Elle me guide, main sur la mienne.
— Là… oui… ralentis… garde ce rythme.

Je l’embrasse encore, plus profond. Elle me retourne soudain, me laisse adossé à la machine, puis elle grimpe dessus d’un demi-saut. Ses fesses sur le couvercle, jambes de chaque côté de mes hanches. Elle retire sa veste, l’envoie sur la table à pliage, puis soulève son débardeur par l’arrière d’un geste sec. Pas de soutif. Ses seins se dévoilent, fermes, tétons déjà durs. Je me perds une seconde, les prends dans mes mains, les embrasse, les lèche. Elle lâche une plainte courte qui résonne contre la cuve vide.

— Mets-toi à genoux, ordonne-t-elle, un sourire carnassier. Fais-moi perdre la tête, et je te donnerai tout ce que tu veux après.

Je me laisse glisser, mes genoux sur le carrelage froid. Je tire son jean et sa culotte à mi-cuisses, et son odeur me frappe, chaude, un peu sucrée, excitante à en devenir con. Je dépose d’abord un baiser à l’intérieur de sa cuisse, puis je remonte, je respire, je la goûte. Elle gémit, ses doigts plongent dans mes cheveux, me tiennent. J’alterne large langue et petits coups précis sur son clito, je joue, je ralentis, j’accélère. Elle me serre, étouffe un « putain » qui glisse entre ses dents.

La machine sous elle vibre gentiment : quelqu’un au-dessus a dû lancer un essorage, ou c’est juste le bâtiment qui vit. Ça la fait rire, puis repartir en feu. Elle roule du bassin contre ma bouche, m’offre tout. Je la prends avec la langue, avec les lèvres, j’aime sa façon de se donner quand elle est prête.

— Hugo… oui… arrête de me faire languir… je veux ta bite.

La vulgarité sur sa bouche propre me fait perdre une seconde d’équilibre. Je me relève, je l’embrasse en lui faisant goûter son propre jus. Elle mord, elle demande. Je sors un préservatif de ma poche arrière. Elle le prend, l’ouvre avec ses dents, le pose au bout, me le déroule d’une main sûre tout en me fixant. Je tremble un peu.

— Je te chevauche d’abord, dit-elle. Je te montre.

Elle glisse de la machine, me pousse contre la table à plier, puis regrimpe, pieds au sol, dos légèrement arqué. Elle saisit ma queue, s’aligne, enfonce lentement. Je sens chaque millimètre de chaleur m’avaler, me serrer, me prendre. Je grogne, posant mes mains sur sa taille. Elle ferme les yeux un instant, les rouvre, me sourit.
— Tu m’emplis parfaitement, putain.

Elle commence à bouger. Lentement d’abord, juste des ondulations qui me rendent fou, puis plus vite, des descentes pleines et des remontées presque hors de moi, jusqu’à m’arracher un juron. Je l’attrape, je la ramène, nos bassins se cognent dans un rythme qui devient le nôtre. Le cliquetis discret des tuyaux répond à nos respirations.

Elle joue avec mes nerfs, me tend à la rupture, puis s’arrête soudain, le front contre le mien, le souffle court.
— Prends-moi. Contre le mur. Fort.

Je la hisse, elle m’enlace, j’avance, la plaque doucement contre le mur près du sèche-linge. Elle s’accroche à mes épaules, ses ongles mordent ma peau. Je la pénètre d’un coup plein, elle crie en étouffant sa voix dans mon cou. Alors je la baise. Sans m’excuser, sans m’économiser, comme elle me l’a demandé. Mes hanches martèlent, sa respiration saccade, son corps vibre sous mes mains. Elle me demande « plus », je donne, elle gémit « encore », je change l’angle, j’entends ses sons se briser et se reconstruire.

— Oui, là, oui… putain, ne t’arrête pas…

Elle jouit une première fois, un tremblement long, profond, qui la tord entre mes bras. Je la tiens, je la laisse aller, je ralentis sans sortir, je la caresse. Elle rit, petit hoquet nerveux, puis m’embrasse avec une gratitude vorace.

— On n’a pas fini, souffle-t-elle, et j’adore ça.

On s’arrache de là, toujours à moitié habillés. Elle remonte sa culotte d’une main, la laisse au niveau des cuisses, attrape ma ceinture de l’autre. On traverse le couloir désert du parking sous-sol, porte coupe-feu qui couine. Odeur de béton humide, néons irréguliers, silhouettes de voitures endormies. On n’entend plus que notre souffle et le ronron lointain de l’ascenseur.

— Ici, dit-elle, près d’un pilier numéroté. J’aime l’idée.

Elle me tourne face au pilier, puis se colle à lui, mains à plat, cul légèrement sorti. Elle jette un regard par-dessus son épaule, garçonne.
— Tu peux me tenir la gorge, si tu veux. Pas trop fort. Juste pour me rappeler que je suis là, là, maintenant, à toi.

Je lui prends la nuque d’abord, doucement, je la ramène contre moi, je glisse en elle d’une poussée. Elle soupire, long et profond. Ma main remonte, effleure sa gorge, s’y pose sans serrer. Elle murmure « encore », je serre un peu, elle répond par une vague qui me prend les reins. Je cale mon autre main sur sa hanche, je la tiens, je la pilonne d’un rythme franc. Le pilier résonne un peu, c’est sale, c’est interdit, c’est exactement ce qu’on voulait.

— Dis-moi des trucs, me demande-t-elle entre deux halètements. Crame-moi les neurones.

Alors je lui dis. Que je la voulais à la cafet, déjà ; que je l’ai imaginée me chevaucher pendant un CM soporifique ; que j’adore sa bouche quand elle prononce « bite » avec cet air sage. Je lui dis « t’es bonne comme le diable », je lui dis « serre-moi », « prends-moi jusqu’au bout », je lui dis « t’es incroyable, Nina ». Elle rit une fraction de seconde, puis son rire se casse en gémissement quand je la frappe juste là, plus profond.

Elle jouit encore, plus fort, en reculant son cul contre moi, en poussant ses doigts contre le béton. Son corps se contracte, m’emmène à deux doigts de la fin. Je me retiens, je respire, je m’arrache d’elle, je la retourne, la pose assise sur le capot tiède d’une Clio, nos genoux qui cognent le pare-chocs. Elle remonte son débardeur, me montre ses seins encore, m’attrape, me guide, m’avale à nouveau. Sa bouche sur la mienne, sa main entre nous pour frotter son clito, son autre main agrippée à mon t-shirt.

— Fini-moi comme tu veux, souffle-t-elle. Mais je veux sentir ta main sur moi quand tu craques.

Je lui attrape le visage, pouce sur sa joue, je la baise en la regardant, je grave ce moment. Mes coups deviennent courts et rapides, la pression monte, ma vue se rétrécit. Elle a ce petit sourire salopard qui dit « je sais exactement où tu en es ». Elle roule du bassin, une fois, deux fois, et c’est terminé : je me cambre, je me perds, je gémis son prénom, je me vide dans la capote avec un râle qui résonne sous le plafond bas du parking.

On reste collés, nos souffles qui se calment, les battements dans nos tempes qui redescendent. Je sors en douceur, noue le préservatif, le glisse dans une poche en attendant une poubelle. Elle remet son débardeur, rajuste son jean, passe une main dans ses cheveux, me regarde comme si j’étais une excellente idée.

— Bordel… c’était mieux que dans ma tête, dit-elle en riant.

— J’avais une haute opinion de ton imagination, je réponds. Je suis flatté.

On remonte, on traverse la buanderie pour récupérer sa veste. Elle voit la capote, l’attrape du bout des doigts, la jette dans la poubelle avec un clin d’œil.
— Zéro trace. Comme deux agents secrets de la fac.

En sortant, on tombe sur le couloir désert, encore un peu d’écho de la soirée au fond. Elle m’attrape le t-shirt, me tire vers l’ascenseur, puis change d’avis.
— Non. On marche. J’ai besoin d’air.

On longe l’allée vers l’Heure Tranquille. La place est presque vide à cette heure, juste la façade du CGR 2 Lions encore allumée, les affiches de films qui brillent. Le vent vient du Cher, amène une humidité douce. On s’assoit sur un muret. Elle se cale contre mon épaule, respire. Je pose ma main sur sa cuisse, elle la recouvre de la sienne.

— La prochaine fois, on teste quoi ? fait-elle, yeux plissés de malice. Les toilettes du CGR ? La passerelle vers la Gloriette au lever du soleil ? Une salle de travail non filmée à la fac — je connais des angles morts.

— Les bords de Loire après Plum’, je propose. Ou la passerelle au-dessus du tram, quand la rame file sous nous. Ou… une salle vide à Polytech si on se fait inviter.

— J’aime tes ambitions, dit-elle. Mais j’aime surtout que t’apportes des capotes.

On se remet en marche, on traverse la place, on entend au loin le ding d’un tram qui arrive. On se sourit. On n’a plus cette tension électrique du début, mais quelque chose de plus chaud, plus tranquille. J’ai l’impression de marcher avec un secret brûlant entre nous, un fil invisible qui nous tire déjà vers une prochaine connerie à deux.

Au pied de sa résidence, elle se tourne, m’attrape par le col, m’embrasse longuement. Rien de pressé, juste une promesse.
— Je suis au 4e, sonne si tu veux un café demain. Ou… pas de café.

— J’aime le café, mais j’adore « pas de café », je plaisante.

— Parfait. Et si je dors trop, tu me réveilles. T’as une très bonne méthode d’éveil, conclut-elle en refermant la porte vitrée, un dernier clin d’œil à travers.

Je reste un moment dehors. Le quartier des Deux-Lions est presque silencieux. Les lampadaires dessinent des halos jaunes sur les trottoirs, le centre co mugit en sourdine. Je respire, je ris tout seul. J’ai vingt-deux ans à Tours, et ce soir, la buanderie, le parking et un capot de Clio sont devenus un terrain de jeu. Demain, peut-être la passerelle, une rangée du CGR, ou une salle de travail oubliée.

Je me dis que j’ai de la chance. Et que je vais racheter des capotes. Beaucoup.

Résidences universitaires, le paradis du sexe étudiant

J’avais vingt et un ans, la tête en vrac après une journée entière à la fac des Tanneurs. Tours s’apaisait, le tram ronronnait au loin, et sur les bords de Loire l’air sentait l’humidité et la craie. J’ai traîné jusqu’aux amphis presque par réflexe, l’envie d’être seul dans une grande salle vide me démangeant comme un fantasme qui ne demandait qu’un prétexte. J’ai poussé la double-porte coupe-feu d’un grand amphi, la lumière des néons s’est allumée par zones, clignotant d’un bourdonnement un peu sale. L’odeur du bois ciré et de la poussière de tableau noir me sautait aux narines.

Je croyais être seul, puis une voix a claqué derrière moi, claire, un peu moqueuse :
— T’es en avance pour l’amphi de huit heures… ou très en retard.

Je me suis retourné. Léa, vingt-deux ans, blonde aux yeux verts, blouson en cuir, jean noir serré et baskets blanches. On se croisait souvent à la BU, parfois à Plum’ quand ça finissait en tournée de bars. On s’était déjà chauffés du regard sans jamais franchir la ligne. Elle s’est avancée, mains dans les poches, sourire en coin.
— J’adore l’écho ici. Ça rend tout plus… intense.

On a ri. Elle a sorti une petite flasque en métal de son sac.
— Vouvray, a-t-elle chuchoté. Ça réchauffe mieux que la clim.

On a bu une gorgée chacun, accoudés au pupitre du prof. Je sentais déjà ma peau picoter, pas à cause de l’alcool. Je l’ai détaillée : l’onde de sa gorge quand elle avalait, le bout de sa langue qui brillait, son jean tendu sur ses cuisses. Elle m’a attrapé le regard en flag, a levé un sourcil.
— T’es venu réviser ou fantasmer ?

— Les deux, j’ai lancé. Je… j’aime bien ces salles la nuit.

— Moi aussi. On dirait un théâtre pour deux.

Elle s’est approchée encore, si près que je sentais son parfum. Ma main s’est posée d’elle-même sur sa cuisse, chaleur à travers le jean. Elle n’a pas bougé. Au contraire, elle a écarté un peu les jambes, a fait glisser son sac du pupitre. Son sourire est devenu franc.
— Récitation orale, a-t-elle soufflé.

Je l’ai embrassée. C’était pressé, affamé. Sa bouche s’est ouverte avec un grognement à peine retenu, sa langue s’est nouée à la mienne. Mes doigts ont glissé sous son blouson, je lui ai soulevé le t-shirt. Sa peau était chaude, lisse, ses tétons durs contre ma paume. Elle m’a attrapé par la ceinture, un geste sûr, presque autoritaire, et m’a tiré contre le bureau du prof.

— Monte, a-t-elle murmuré. Là, devant toute la classe imaginaire.

Je me suis hissé sur l’estrade, elle m’a suivi, s’est assise sur le bord du bureau, a basculé une jambe autour de ma taille. Son baiser est devenu mordant. Ses doigts ont plongé dans mon jean, ont serré ma queue à travers le boxer. J’ai étouffé un groan. Elle a ri, l’écho l’a doublé dans la salle vide.

— Passe au tableau, a-t-elle ordonné en se redressant d’un coup.

Elle a attrapé le micro posé là, a enclenché l’ampli. Un grésillement a rempli l’amphi. Elle a soufflé dedans, un « test, test » devenu obscène. Puis, debout, elle m’a pointé du doigt, voix chaude dans les enceintes :
— Interro surprise. Définis “frustration”.

Je me suis approché, mes mains sont parties d’elles-mêmes sur ses hanches. J’ai tiré son jean par la taille. Elle a levé les bras pour que j’enlève son t-shirt, s’est retrouvée en soutien-gorge noir. J’ai embrassé le haut de ses seins, la courbe douce, puis j’ai glissé à genoux. Elle a écarté un peu plus les pieds, m’a laissé descendre le jean et la culotte à mi-cuisses. L’odeur de sa chatte m’a pris, chaude, salée, déjà ouverte. J’ai baisé l’intérieur de ses cuisses, lentement, en remontant jusqu’à sa fente luisante.

— Réponds bien, a-t-elle soufflé dans le micro, la voix tremblante. Sinon tu redoubles.

J’ai tiré sa lèvre du bas avec la langue, l’ai léchée en large, j’ai goûté son jus. Elle a lâché un son qui a rebondi sur les gradins. Sa main a glissé dans mes cheveux, m’a tenu là. Je l’ai travaillé plus vite, alternant la pression de ma langue et la succion autour de son clito. Elle a tremblé, ses cuisses m’écrasaient, elle a appuyé le micro contre sa bouche et laissé filer un « oh putain » qui a roulé dans l’air comme une promesse.

Quand elle a commencé à perdre le fil, j’ai reculé juste assez pour la voir : ses yeux mi-clos, ses lèvres brillantes, les muscles de son ventre qui palpitaient. Elle a basculé en arrière sur le bureau, a écarté les jambes plus grand. Sa culotte pendait, ridicule, à une cheville.

— Arrête de me torturer. Baise-moi.

J’ai sorti un préservatif de mon portefeuille. Elle m’a regardé le dérouler avec un sourire vorace.
— Élève modèle, a-t-elle susurré.

Je me suis aligné à elle, j’ai poussé d’un coup. Sa chaleur m’a avalé jusqu’à la garde. Elle a crié, a mordu sa lèvre, a agrippé le bord du bureau. Le bruit de nos corps a claqué contre le bois et s’est répandu dans la salle. Je me suis ancré à ses hanches et j’ai commencé à la prendre, rythme net, coups de reins qui faisaient grincer la table. Elle a collé le micro près de sa joue, a laissé échapper des gémissements sans pudeur.

— Plus fort, a-t-elle exigé. Fais-moi oublier les partiels.

Je lui ai attrapé une cheville, la jambe en l’air, pivotant son bassin pour l’ouvrir plus. Sa chatte me prenait si serré que chaque pénétration me faisait grogner. Je lui ai roulé le bassin, j’ai alterné profond et rapide, j’ai regardé sa poitrine bondir à chaque impact. Ses ongles ont rayé mes épaules. Elle était échevelée, superbe, la lumière crue du néon soulignant la fièvre dans ses yeux.

Elle a joui la première, un tremblement qui l’a toute arquée. Je l’ai senti venir comme une vague : sa chatte qui se contracte autour de moi, son souffle qui s’accélère, ses jambes qui me cisaillent les hanches. Elle a lâché un « oui » qui a résonné jusqu’au fond de la salle, une plainte merveilleuse. J’ai ralenti sans sortir, l’ai maintenue ouverte pendant que son corps vibrait.

— Encore, m’a-t-elle grondé, la voix rauque. J’en veux encore.

Je l’ai retournée d’un geste en la tirant par la taille. Elle s’est mise à quatre pattes sur le bureau, a cambré, a offert son cul. La vue m’a presque fait défaillir. J’ai replongé, l’ai prise en levrette. Mes coups de reins ont frappé juste, la salle a résonné. Elle s’est laissée aller, a baissé la tête et a gémis en longues vagues. J’ai senti ma fin approcher. J’ai serré les dents, j’ai tenu, j’ai voulu m’imprimer d’elle.

— On change de place, a-t-elle chuchoté d’un coup, comme si l’idée venait de la foudroyer.

On a ri, on s’est rhabillés à moitié, elle a gardé sa culotte au niveau des cuisses, moi la braguette ouverte. On a filé dans les gradins. Elle a gravi deux, trois rangées, a laissé tomber sur un banc en bois, s’est mise à califourchon sur moi en me guidant avec la main. Elle s’est empalée d’un mouvement souple, un gémissement lui a échappé. Là-haut, on avait vue sur toute la salle, vide mais lourde du spectacle. Elle a posé ses mains sur mon torse, a commencé à rouler du bassin. Son jean froissait, le bois grinçait, le néon bourdonnait. On était seuls et pourtant observés par des centaines de sièges vides.

— Regarde-moi, a-t-elle ordonné.

Je l’ai regardée, ses cheveux collés à sa nuque, sa bouche entrouverte. Elle a accéléré, petits coups de reins rapides, ses fesses qui s’écrasaient contre mes cuisses. Je lui ai pris la gorge avec douceur, elle a souri contre mon pouce. Elle a pris ma main, l’a guidée entre ses jambes. J’ai frotté son clitoris pendant qu’elle montait et descendait sur ma queue. Elle a sifflé, a tremblé, a balancé la tête en arrière. Elle a joui une seconde fois, brutalement, un cri étranglé avalé par l’écho.

Quand elle a repris son souffle, elle a glissé de moi, haletante, a attrapé le micro qu’elle avait emporté comme un trophée. Elle l’a posé entre ses lèvres et l’a allumé, un grésillement a gratté nos tympans. Elle a souri comme une gosse qui fait une bêtise.
— Exercice pratique, a-t-elle dit, sa voix enveloppant l’amphi. Tu vas au tableau, tu écris pourquoi t’es un mauvais élève, et je corrige.

On a dévalé les marches en retenant des rires. Devant le tableau, elle a attrapé une craie, a tracé d’un geste vif : « QCM : Tu préfères A) réviser, B) baiser, C) tout de suite ». Elle a entouré C. La poussière blanche s’est collée à ses doigts. Elle m’a essuyé la bouche d’un revers de main, un geste tendre au milieu du bordel.

— Debout, là, contre le tableau, a-t-elle murmuré. Je veux te sentir fort.

Je me suis collé au tableau, la craie a grinçé dans mon dos. Elle s’est agenouillée, a descendu mon jean. Sa main a serré ma base, sa bouche a englouti le reste. J’ai failli lâcher tout de suite. Sa langue tournoyait, sa salive coulait sur ma peau. Mes doigts se sont perdus dans ses cheveux. Elle a pris son temps, parfois lente, parfois trop gourmande. Le micro allumé à côté capta un « mmm » involontaire. Ça m’a presque fait rire et jouir dans le même mouvement.

— Arrête, ai-je grogné, je veux être en toi quand je craque.

Elle s’est relevée, les yeux luisants, la bouche brillante. Elle a tourné le dos, a plaqué ses mains au tableau, a cambré. Je l’ai reprise de derrière, j’ai senti sa chaleur, sa profondeur, la façon dont elle s’ouvrait à moi. J’ai posé ma main sur ses hanches, l’autre autour de sa taille, et j’ai cogné dans un rythme qui faisait tomber un bout de craie de la gouttière. Elle a ri entre deux gémissements, un rire cassé.

— Putain, continue. Plus. Encore.

On a basculé de l’estrade vers l’allée centrale, incapables de s’arrêter. On a trébuché, on a heurté un siège qui a claqué. Elle a attrapé la rambarde, s’est penchée, je l’ai prise là, à moitié habillée, le jean sur les cuisses, sa culotte tordue. Le mélange de rires et d’obscénités, l’odeur de sexe, la salle vide… ça m’a mis au bord.

Elle s’est redressée d’un coup, s’est tournée, a posé sa main sur ma joue.
— Tu veux essayer un truc ? demanda-t-elle, le regard franc.

J’ai hoché la tête. Elle a craché dans sa main, a glissé derrière elle, a guidé. Elle a pris son temps, a respiré, a reculé contre moi. J’ai senti la résistance, la chaleur, puis l’accueil. Elle a serré mes doigts, a soufflé :
— Doucement. Comme ça. Oui.

Je l’ai prise avec précaution, des mouvements courts, doux, la laissant s’habituer. Elle a grogné, pas de douleur, un son guttural, presque surpris par l’intensité. Puis elle a demandé plus, encore plus, ses doigts écrasant les miens. Quand son corps a cessé de lutter et a commencé à me prendre vraiment, la sensation m’a fendu en deux. Tout mon ventre s’est contracté.

— Mon Dieu, là, a-t-elle balbutié. Continue, je veux que ça me brûle jusqu’à demain.

Je l’ai tenue bien serrée, lui parlant dans l’oreille, des mots crus et sûrs, la louant, l’incitant, la remerciant d’être si salope pour moi ce soir. Elle a tremblé, elle a joui une troisième fois, sans cri, tête contre mon cou, corps spasmant sur moi, ses ongles marquant des virgules rouges sur ma peau.

Je n’en pouvais plus. Je l’ai retirée avec douceur, l’ai reposée contre un banc. Elle a attrapé le préservatif, l’a retiré avec la dextérité d’une fille qui sait finir comme elle veut. Elle a craché dans sa main encore, m’a pompé, les yeux plantés dans les miens. Quand j’ai explosé, elle a souri, m’a laissé vider tout ce que j’avais en gémissant mon prénom, voix basse, chaude, presque tendre.

Le silence qui a suivi nous a enveloppés. Les néons bourdonnaient, l’air vibrait encore. On s’est regardés, un peu sonnés, un peu fiers. Elle a récupéré sa culotte, l’a remontée en se tortillant. J’ai remis ma ceinture, mes doigts tremblaient encore. Elle a attrapé le micro, l’a éteint, un dernier grésillement a signé la fin du spectacle.

— C’était… a-t-elle commencé.

— Incroyable, ai-je fini, le rire me coupant le souffle.

On est redescendus sur l’estrade. Elle a ramassé la flasque de Vouvray, m’en a tendu une gorgée. Le goût sucré a nettoyé ma gorge. Elle s’est approchée, m’a embrassé, un baiser plus lent, plus doux, goût de nous deux.

— Tu sais, a-t-elle dit en rangeant ses affaires, y a des coins à la BU où les caméras ne voient pas tout. Et au Deux-Lions, la salle de travail de nuit, c’est un gruyère, plein d’angles morts.

— Ou sur les bords de Loire, en fin de soirée, ai-je répliqué, images plein la tête. Sous le Pont Wilson, avec le vent qui se lève.

— Place Plum’, a-t-elle ajouté en riant. On finit un verre au Sancerre, on fait semblant de parler de méthodo, et on se retrouve ici. Ou ailleurs. Mais vite.

Elle m’a pris la main, l’a serrée. Ses yeux verts avaient encore des étincelles.
— On est d’accord : on n’en parle à personne. Mais on recommence.

— Promis, ai-je soufflé. Et je serai encore un très mauvais élève.

On a éteint la salle, les néons se sont tus d’un coup, ne restant qu’un halo vert de sortie de secours. La double-porte a gémi en se refermant derrière nous. Dans le couloir, on entendait la ville filtrer, le chuintement du tram, les rires lointains de la place Plumereau, des vélos qui glissaient. On a marché côte à côte, encore échauffés, nos épaules se frôlant.

Devant l’escalier, elle s’est arrêtée. Elle m’a attrapé le col du blouson, a déposé un dernier baiser, bref, brûlant.
— La prochaine fois, j’apporte le micro-cravate, a-t-elle chuchoté, malicieuse. Et toi, tu m’écris un vrai plan de cours.

— Avec étude de cas pratique, ai-je souri.

Elle est partie en claquant des talons sur le carrelage, silhouette qui se fondait dans la nuit tourangelle. Je suis resté un instant, respirant l’odeur mêlée de craie, de cuir et de sexe, le cœur cognant encore. Puis j’ai descendu les marches jusqu’à la sortie. L’air froid m’a cueilli. Tours brillait doucement, les lampadaires parsemaient la rue d’îlots jaunes. J’ai traversé en direction de la Loire, les mains dans les poches, un sourire étirant ma bouche sans que je puisse l’arrêter.

J’avais coché un fantasme sur ma liste. Et au fond, je savais déjà que la “révision” de Léa ne ferait que commencer. Dans un amphi, une salle de travail, un coin perdu de la BU… la ville entière devenait notre campus de jeux. Et j’avais hâte de rendre ma copie.

Tours, capitale des plaisirs étudiants

Les étudiants de Tours aiment baiser, draguer et se retrouver dans des spots connus pour déraper. Résidences, bars, facs ou berges de Loire… tout est prétexte à un plan chaud. Rejoins-les.

Continue les rencontres, explore aussi...